Julie Charlotte Garnier, créatrice de bijoux de rêve !

IMG_2125Julie Charlotte Garnier  est gemmologue et créatrice de bijoux. Pourtant sa premiere carrière d’avocate était loin de son nouveau métier. Lors de son expatriation en Thaïlande, le pays des pierres, Julie décide de “profiter de ce que la Thaïlande peut lui offrir et faire ce qui l’amuse”. Grâce à sa passion et aux rencontres sur place, Julie lance sa marque. Elle crée des bijoux modernes et élégants pour mettre en valeur la beauté des pierres naturelles et l’éclat des métaux précieux. 

Un beau parcours de reconversion qui lui permet d’associer son goût des belles choses à la création d’entreprise. Bravo et merci pour ce partage de ton expérience! 

Julie, quel a été ton parcours ? 

J’ai grandi en France, mais mes parents m’ont donné le goût des voyages, l’envie de voir le Monde. Puis j’ai eu l’occasion de partir m’installer dans le Michigan et d’y découvrir the American way of life et la vie de campus … un vrai coup de foudre pour les US et pour la vie à l’étranger où il faut tout reprendre à zéro, se réinventer, sortir de sa zone de confort. Puis retour en France, temps de construction professionnelle (avocat) et familiale, mais toujours cette envie de repartir. Finalement, alors qu’on ne l’attendait plus, une proposition d’expatriation en Thaïlande où nous résidons depuis 7 ans.

Qu’est ce que tu aimes le plus de la Thaïlande ?

La devise des thaïlandais : « Maï pen raï » qu’on pourrait traduire par «ça va », « pas de problème ». Cette attitude face aux événements de la vie, qui peut passer pour de la désinvolture aux yeux des occidentaux stressés, s’insinue en vous et finalement vous rend plus philosophe. L’histoire de la Thaïlande : une histoire riche et plurielle que j’ai découverte en devenant guide au Musée National de Bangkok et qui s’écrit sous nos yeux ces derniers temps. La douceur de vivre : nourriture savoureuse, salon de massage à tous les coins de rue, climat clément … what else ?!

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D’où vient l’inspiration pour tes nouvelles créations? 
Pour créer un bijou il est essentiel que je discute avec la personne qui me passe commande. Connaître ses désirs, son style de vie, l’histoire attachée au bijou, sa personnalité, rien d’intrusif mais cela est nécessaire pour dessiner un bijou unique et que la personne adoptera réellement et aura plaisir à porter.
Pour cette raison j’aime beaucoup par exemple lorsqu’on me demande de remonter un bijou de famille, il y a toujours beaucoup d’affect dans ces demandes, à moi de savoir restituer cette histoire à travers un nouveau bijou !
Souvent pour une nouvelle creation, je pars d’une gemme, pierre ou perle, j’observe sa couleur, sa forme, ses inclusions éventuelles, je cherche des atouts pour les mettre en valeur dans ma création. Parfois le dessin est évident et parfois il faut le laisser mûrir…
Mes sources d’inspirations sont variées, mais j’aime beaucoup l’architecture et il n’est pas rare que je retranscrive dans mes créations des lignes ou des éléments aperçus dans des bâtiments classiques ou contemporains. J’aime essayer de  transmettre un élan ou un mouvement en utilisant différentes tonalités de des pierres ou en utilisant des textures différentes …
J’aime également tenter de rendre à travers des formes simples et épurées la beauté et les circonvolutions de la nature. Mon bestiaire participe de cette idée.

 

Création sur mesure de deux bagues pour deux soeurs à partir d’une bague ancienne

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Quand et pourquoi as tu décidé de te lancer dans la création d’entreprise ? 

Après 2 années de vie de « femme d’expat » bien remplie, je me suis demandée ce que j’allais faire : SI nous rentrons, SI nous ne restons, SI nous allons ailleurs … des questions qui vous donnent la migraine car finalement on ne maitrise pas grand chose. Alors « Maï pen raï », au diable le plan de carrière et les atermoiements, je vais profiter des opportunités qu’offrent Bangkok et faire ce qui m’amuse. 

jcgBangkok est LA ville des pierres et de la joaillerie, j’ai toujours aimé les bijoux vintages, les pierres et j’ai une passion pour les études, quel qu’en soit le sujet … me voila inscrite dans une école de gemmologie réputée. Au cours de mes études je fais la connaissance d’un joaillier français installé depuis 20 ans en Thaïlande, nous sympathisons, il m’invite à travailler la cire dans son atelier, laissant libre cours à ma créativité. Suite à plusieurs commandes de personnes de mon entourage, j’ai décidé de me lancer, mue à la fois par le plaisir de la création avec des matériaux nobles et la fierté de retrouver une activité professionnelle. Tout s’est finalement enchaîné de manière très naturelle et sans plan de carrière très défini, en sachant saisir des opportunités…

Screen Shot 2017-04-24 at 10.25.22 AMQu’est-ce qui est/a été le plus difficile pour toi dans ce projet ? 

Faire comprendre à ma famille que je ne suis plus disponible H24 et ne pas culpabiliser pour cela. Retrouver une certaine efficacité. En reprenant une activité professionnelle, j’ai rencontré d’autres entrepreneurs/créateurs. Discuter avec eux, mais également avec d’autres femmes actives en expat’, m’aide à avancer.

Quelle est ta meilleure récompense dans cette activité professionnelle ?

Voir que mes créations plaisent et s’exportent.

 

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Parle nous d’une femme française que tu admires particulièrement et pourquoi ? 

Difficile de n’en choisir qu’une… je dirai Caroline Aigle, une femme au parcours hors du commun, malheureusement stoppée en plein vol. Polytechnicienne, première femme pilote de chasse, la tête tournée vers les étoiles, épouse et mère. Elle a relevé tous les défis et mené tous les combats avec, selon ceux qui la connaissaient, beaucoup d’humilité et d’humour. Si vous ne la connaissez pas, faites une petite recherche !

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Pour joindre et suivre Julie Charlotte Garnier : juliecharlottegarnier@gmail.com

facebook.com/juliecharlottegarnier

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